Aller au contenu principal

Entrée gratuite

Hermana I

Hermana I

Barbara Stammel
Söcking-Stamberg (Alemanya), 1960

Huile sur toile
170 x 160 cm
Œuvre exposée
1997
MAMT NIG
2629
Biennal d'Art. Premi Tapiró de Pintura

Le travail de Barbara Stammel se caractérise par des portraits de grand format, représentés jusqu'aux épaules et sur fond blanc, comme s'il s'agissait d'une photographie d'identité ne donnant aucun indice sur l'identité de la personne représentée.
Dans l'œuvre Hermana I, l'artiste peint directement sur la toile sans dessin ni esquisse préalable ; il applique la peinture à coups de pinceau larges et rapides, mais il utilise également ses doigts, comme un pinceau, pour obtenir toute l'expressivité qu'il recherche sur ses visages.
L’une des choses qui retient le plus notre attention dans cette œuvre est son regard. Il nous regarde droit dans les yeux, comme pour nous étudier ou nous interroger en haussant légèrement un sourcil. Son regard devient encore plus énigmatique si l’on observe attentivement la couleur de ses yeux. Dans l’un on apprécie la couleur bleue, mais dans l’autre on voit du gris. La réponse à la raison de cette couleur peut être trouvée en regardant le visage dans son ensemble, puisque l'artiste a voulu représenter l'effet que la lumière a sur lui, depuis
côté gauche
Parmi les couleurs qu'il a utilisées pour le visage, on trouve différentes nuances de bleu, de gris et même de rouge, qui sont plus vives et plus claires dans la partie où la lumière frappe directement, tandis que l'autre partie est légèrement assombrie et met en valeur l'ombre qui est projeté sur le côté du nez et du cou.
L'effet vibratoire, la froideur des couleurs, l'expression sérieuse et le regard interrogateur font de ce personnage un autre spectateur de la pièce qui nous regarde lorsque nous entrons ; il essaie de découvrir certains aspects de notre identité, tout comme nous le faisons lorsque nous l'observons.
La façon dont il a coiffé les cheveux, en superposant des coups de pinceau bruns, jaunes et noirs, ainsi que les éclaboussures de peinture qui l'entourent, donnent au visage un certain mouvement ou vibration qui est renforcé par les grands coups de pinceau.

Obres relacionades